Qu’est-ce qu’un indie maker ?
Qu’est-ce exactement un indie maker ?
On en entends de plus en plus parler, mais il est difficile de trouver une définition en français lorsqu’on recherche ce qu’est un indie maker.
Indie maker : définition
En français, on les appellerait probablement concepteur.trice indépendant.e, mais vu que le mouvement est né sur le web, on n’utilisera que la dénomination anglaise. 😉
Cela nous permet de comprendre rapidement que l’identité d’un indie maker est inhérente au fait de produire quelques chose (make) et de le faire de façon indépendante (indie).
Un indie maker est donc quelqu’un qui créé un produit en indépendant. Le plus souvent il va “bootstrapper”, c’est-à-dire se débrouiller avec ses ressources propres (et souvent limitées) et financer son projet uniquement avec les revenus que celui-ci génère, sans avoir recours à des fonds extérieurs.
Ce projet est souvent un side project – un projet que vous menez en parallèle de votre activité principale, avec plus ou moins de lien avec celle-ci.
La vague des outils no-code qui déferle sur le monde de la tech permet à de plus en plus de créateurs de se lancer. Il est venu facile et à la portée de n’importe qui de créer un produit (site, application, etc.) sans avoir vraiment besoin de savoir coder.
A ne pas confondre avec :
Un freelance :
Les principales différences entre un freelance et un indie maker sont ce qu’ils vendent et la manière dont ils le vendent.
Le freelance vend son expertise dans la limite de son temps disponible, que ce soit à l’heure (ex : 50 € de l’heure), au jour (ex : 400 € la journée) ou au forfait (1000 € pour une prestation particulière). Il ne peut vendre plus d’heures qu’il n’y en a dans la journée et s’il ne travaille pas une journée, il ne gagne rien. Son business n’est donc pas scalable.
L’indie maker vend un produit numérique (une application, un site, logiciel, etc.) via son site, une marketplace, un abonnement, etc… Il n’a pas de contrainte temporelle, son business est scalable.
Une startup :
Les startups ont en commun avec les indie makers de reposer sur des business models scalable. La différence va se faire au niveau de la structure, de sa taille et son mode de financement.
Une startup en général commence avec un ou plusieurs associés qui lancent un produit. Ils ne sont pas forcément rentable tout de suite mais en général ce n’est pas le but d’une startup. Car si tout se passe bien (et que leur produit est bon) ils lèvent des fonds auprès d’investisseurs qui rentrent dans le capital de la startup puis recrutent des employés (ou une armée de stagiaires 😅) afin de grandir.
Un indie maker est seul sur son projet (ou parfois à deux ou trois, mais c’est plus rare) et n’a pas besoin d’embaucher pour grandir. Surtout, par définition, il ne cherche pas à ouvrir son capital à des investisseurs afin de rester indépendant. Son mode de financement initial ne repose pas sur la levée de fond mais plutôt sur une approche bootstrapping.
Ressources pour en savoir plus sur les indie makers :
- IndieHacker.com : là où ils se réunnisent ;
- ProductHunt.com : là où ils lancent leurs produits ;
- MakerMag.com : le magasine dédiés aux Indie Makers ;
- Indiemakers.fr : un podcast en français sur le monde des Indies Makers ;
- Cet article, pour suivre quelques makers que j’apprécie ;